Opter pour un moyen de transport plus écologique, comme un vélo ou une trottinette électrique, n’est pas seulement un choix responsable : c’est aussi un investissement qui peut être soutenu financièrement par l’État, les régions, les départements, et même certaines villes. De nombreuses aides existent, souvent méconnues, qui peuvent alléger significativement le coût d’achat de votre véhicule électrique personnel. Voici un tour d’horizon des dispositifs en vigueur.
1. Les aides de l’État : le bonus écologique national
L’État propose un bonus écologique pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE), sous certaines conditions. Ce bonus peut atteindre jusqu’à 400 € pour les particuliers, en fonction des revenus du foyer fiscal. Pour en bénéficier, le revenu fiscal de référence par part doit être inférieur ou égal à 14 089 €. Cette aide est cumulable avec celles proposées par les collectivités locales.
Il existe également une prime à la conversion pour les personnes souhaitant remplacer un vieux véhicule thermique par un VAE, à condition de faire une mise au rebut de leur voiture ou camionnette. Cette prime peut grimper jusqu’à 3 000 €, selon les ressources et la zone géographique du bénéficiaire.
Concernant les trottinettes électriques, il n’existe pas, à ce jour, d’aide nationale spécifique, mais certaines collectivités prennent le relais à ce niveau.
2. Les aides régionales : un coup de pouce supplémentaire
Certaines régions ont mis en place des dispositifs spécifiques pour encourager la mobilité douce. La région Île-de-France, par exemple, propose une aide allant jusqu’à 500 € pour l’achat d’un VAE, sous condition de ressources. Cette aide est cumulable avec le bonus de l’État.
En région Occitanie, une subvention peut également être accordée pour l’achat d’un vélo électrique, d’un vélo cargo ou pliant. Ces dispositifs régionaux varient souvent en fonction des budgets disponibles et des priorités politiques locales. Il est donc recommandé de consulter le site officiel de votre conseil régional pour connaître les conditions précises.
3. Les aides départementales : un soutien plus ciblé
Plusieurs départements ont également choisi de soutenir l’achat de vélos ou de trottinettes électriques par le biais de subventions. Par exemple, le département de la Gironde propose une aide pouvant atteindre 100 € pour l’achat d’un VAE neuf. Dans les Bouches-du-Rhône, certaines opérations ponctuelles de soutien à la mobilité douce peuvent être mises en place, souvent en lien avec des partenaires locaux ou des campagnes de sensibilisation.
Ces aides départementales ne sont pas toujours pérennes et peuvent dépendre de périodes ou d’événements spécifiques. Il est donc utile de se renseigner directement auprès de votre conseil départemental ou sur son site internet.
4. Les aides municipales : des initiatives locales à découvrir
Enfin, plusieurs villes ont décidé d’encourager la transition vers les mobilités douces par le biais de primes municipales. À Paris, par exemple, une aide allant jusqu’à 400 € est accessible pour l’achat d’un VAE, et jusqu’à 600 € pour un vélo cargo. À Nice, la municipalité propose aussi une subvention pour les vélos électriques allant jusqu’à 150 €, sous certaines conditions.
D’autres villes comme Strasbourg, Lyon, Nantes ou encore Toulouse ont mis en place leurs propres dispositifs, parfois en partenariat avec les opérateurs locaux de transport en commun ou dans le cadre de leur plan climat.
Ces aides locales peuvent parfois s’additionner aux aides départementales, régionales et nationales, permettant ainsi de réduire considérablement le coût total d’un vélo ou d’une trottinette électrique.
Un conseil : cumulez les aides !
Le véritable avantage pour les particuliers, c’est la possibilité de cumuler plusieurs de ces aides. Un particulier éligible au bonus écologique national, vivant en Île-de-France, résidant à Paris, et remplissant les conditions de revenu, peut théoriquement bénéficier de plus de 1 000 € d’aides cumulées pour l’achat de son vélo électrique. Avant tout achat, il est donc fortement conseillé de : Vérifier son éligibilité aux différentes aides. Consulter les sites officiels des collectivités locales. Conserver toutes les factures et justificatifs nécessaires à la demande d’aide.